dimanche 26 juillet 2015

Jour 16 Genève

Avec tout ce bon temps passé à la montagne, il faut maintenant penser au retour à la maison. 

Il est 8h00 lorsque je me rends au train. Il faut compter 3h45 pour se rendre à Genève en train avec un seul transfert à Visp. À Sion, j'ai la possibilité de changer pour un train beaucoup plus rapide, mais il faut attendre 35 minutes, pour arriver à la même heure. Je demeure donc dans le même train. 

Cinq minutes justes avant d'arriver à Visp, je croise un train dans lequel mon frère et sa famille montent à Zermatt. Suivant mes conseils, ils sont allés visiter en famille le Gornergrat et Zermatt. Un détour obligatoire lorsque l'on met les pieds en Suisse. 


Sur la route, le temps passe du gris foncé au blanc, et arrivé à Genève, au bleu clair en fin d'après-midi. Tout le long du lac Léman, l'eau est très agitée par les forts vents. 


En arrivant à Genève, dépôt du bagage à l'hôtel et quel bonheur en arrivant. Il y a la climatisation dans la chambre. La nuit s'annonce récupératrice pour une première fois, avec toute cette chaleur des dernières semaines. À Zermatt, j'ai bien eu la climatisation naturelle puisque les nuits tombaient sous les 15C, mais rien ne vaut un air sec et frais pour bien dormir. 

Saviez-vous qu'une loi en Suisse interdit l'installation de climatisation dans les maisons privées? Et oui, il n'y a que quelques hôtels qui y ont droit pour le tourisme. Même les édifices à bureau n'y ont pas droit. 

Je prends un lunch sur la place du Mont Blanc avant d'aller marcher Genève. Les magasins sont fermés  sur l'heure du lunch pour la majorité, alors je marche çà et là. J'ai déjà fait ma tournée touristique ici en 2012, alors inutile de courir les sites connus. 

Le jet d'eau de Genève est fermé. Il arrive qu'il demeure fermé par grands vents, ce que nous avons eu ce matin. Il restera fermé toute la journée, peut-être aussi pour un bris. 



Puisque je suis dans la capitale mondiale de l'horlogerie, et pas n'importe laquelle, celle de Suisse, j'en profite pour aller voir les montres. Je commence par Omega. Juillet 2015 marque la sortie de la Omega Aqua Terra 15 000 Gauss James Bond 007. Elle est magnifique. Il s'agit d'une montre de collection numéroté tout comme celle sortie en 2012 pour le 50ième anniversaire de James Bond. Cette nouvelle montre a un nouveau mécanisme qui résiste au magnétisme. À la différence de Rolex dont le boîtier sert de barrière anti-magnétisme, chez Omega, il s'agit de toutes les pièces du mouvement qui sont anti-magnétismes. Fait à noter, la boîte, aussi une pièce de collection, est immense pour une si petite montre. Je parle ici de deux fois la grosseur d'une boîte à chaussures.


Détour à la maison Tag Heuer pour voir la nouvelle Carrera Calibre 5 2015. Elle est présenté avec un cadrant à fond bleu et bracelet en cuir d'alligator bleu. Superbe montre. Dans une boutique pas très loin de Tag, les modèles Tag de fin de séries 2014 sont en rabais à 40%. 

Je poursuis mon chemin et en passant devant Hublot, je vais voir la nouvelle montre Hublot pour Ferrari. Le top des tops en céramique et carbone. Elle ne pèse rien malgré son volume plus important que les autres montres. Une montre à série très limitée elle aussi qui vaut à elle seule le prix d'une voiture BMW Série 3.

Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Je passe même devant une boutique qui achète et revend des montres de seconde main. Il y a en vitrine une Girard Perregaux édition Ferrari. Elle se détaille 50% du prix du neuf. Il est possible d'acheter à cet endroit des Omega, Rolex, Girard Perregaux, Hublot et autres montres à moindre prix. Plusieurs viennent à Genève s'offrir une nouvelle montre et laisse ici en échange leur vieille montre, parfois des modèle de l'année, de quelques mois ou années, ou des vieilles montres de 25 et même 50 ans. 

Il y avait justement un client qui venait d'acheter une nouvelle Hublot et qui était à cette boutique pour essayer de vendre son ancienne. Le propriétaire de la boutique a refusé d'acheter puisque le client n'avait pas la boîte originale, ni le livret d'instruction et ni les cartes de garantie. S'agissait-il d'une montre volée, je ne cherche pas à savoir. Toujours est-il que la Perregaux Ferrari 2000 était en excellent état dans sa boîte originale rouge Ferrari. Elle restera dans la vitrine à mon départ.

Je poursuis ma route. Genève respire l'argent. Boutiques de luxes, voitures de luxes et autres. Mais chose surprenante, après 18h, le centre-ville est vide.



Je poursuis ma route en zig zag entre boutique et bord de l'eau. 




Voici la célèbre horloge fleurie de Genève entre le lac et la rue du Rhône (quartier de l'horlogerie). 


Je retourne à l'hôtel me doucher et je reviens sur la rue du Rhône pour aller au Relais de l'Entrecôte. Il n'y est plus. Le 49 rue du Rhône est remplacé par un autre restaurant. Je consulte mon iPad, et il a déménagé quelques coins de rues plus loin.

À chaque visite à Genève, j'y vais. À la différence de ma dernière visite à l'ancienne adresse, le restaurant est beaucoup plus grand et est l'un des rares climatisés. 

Pour ceux qui ne connaissent pas, il y a également trois autres restaurants identiques à Paris. Lorsque l'on y entre, on retourne 30 ou 40 ans derrières par la décoration BCBG. Ce ne sont que des femmes qui servent aux tables vêtues d'une robe noire et d'un petit tablier blanc. Chacune salue tous les clients à l'entrée. L'hôtesse est la même qu'il y a trois ans, pas que je m'en rappelle mais elle le dit à des touristes anglais qui y sont passés également en 2012. 

La commande est simple. On nous demande ce que l'on veut boire et le type de cuisson. Simple, mais efficace. Tout le monde mangera la même chose, c'est à dire une petite salade verte en entrée, l'entrecôte servi avec fritte, et un désert au choix. 

Grosse déception par rapport à 2012. À l'époque, il y avait le charme des lieux qui sentait l'histoire de la maison, et le service très personnalisé. L'entrecôte était amené à la table, coupé devant nous et servi qu'à moitié avec une généreuse portion de frittes. L'autre moitié était déposée sur un réchaud au centre de la table. Cette année, bien qu'une seule serveuse soit attitrée à ma table, l'entrecôte arrive directement dans l'assiette, toute petite perdue au milieu de la mer de frittes. J'avais oublié qu'il y avait deux services. Lorsque terminé, la seconde partie du minuscule entrecôte revient rejoindre mon assiette, et je ne demande pas de frittes supplémentaire. 

Ça ressemble plutôt maintenant à un fast food, dans ce sens que tout se fait vite pour assurer le roulement, parce qu'il y a beaucoup de monde qui coure ce restaurant. Le personnel a également changé. Les très belles serveuses ont quittés, les plus vieilles sont demeurées, et la majorité est bête et très froide. On n'a pas l'impression qu'elles se plaisent à servir. Il n'y a plus cette petite ambiance d'autrefois. 


Retour à pied jusqu'à l'hôtel pour faire la valise. Déjà la fin du séjour en Suisse après 17 jours ici. Dix jours à vélo de route en mode cyclosportif pour voir de magnifiques paysages, par cols et lacs de Suisse. Quatre jours supplémentaires pour arpenter les plus beaux sentiers en vélo de montagne à Zermatt. 

Je ne rapporte qu'un jersey aux couleurs officielles de l'équipe BMC du Tour de Suisse 2015 (je sais, ce n'est pas Colnago, mais c'est quand même aux couleurs de la Suisse et rouge et blanc comme mon Colnago) couru en juin dernier. 



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