vendredi 10 juillet 2015

Jour 0 - En vol pour Zurich

En route en taxi, le chauffeur me demande si je quitte pour affaires ou loisirs. Je lui demande pourquoi et il me répond que le prix de la course est différent. Pourquoi? Si je voyage par affaires, il me facture le montant de la course au compteur. Autrement, c'est un tarif fixe de 65$. Il me dit que pour un voyage d'affaires, c'est ma compagnie qui rembourse, donc je ne paye pas. Si c'est pour le loisir, nous savons que vous reviendrez en taxi. Alors la prochaine fois, il faut négocier le coût le plus bas. La course m'aurait été chargée 77$, donc une économie. Quand je lui ai dit loisirs, que j'allais monter des cols en Suisse, il m'a demandé où était mon vélo...

Je suis arrivé en début d'après-midi à l'enregistrement et il y avait une famille devant moi et 3 jeunes enfants très turbulents. À mon tour, le préposé m'a informé que j'étais assis à côté d'eux et puisque l'avion était complet, je ne pouvais donc pas changer de place. Solution: j'ai opté pour la First Class. Grand confort avec un siège confort qui se transforme en petit lit, et aucun voisin, cool. 

Cette option me permet également de profiter du VIP Lounge Air Canada du même coup pour relaxer avant le départ. Je suis également entré au Lounge MasterCard (suivant les recommandations de David) juste devant pour voir la différence. 1-0 Air Canada. L'ambiance est beaucoup plus soignée et l'on peut manger chaud. Je prends une crème de poireaux, des pattes, un ti verre de rouge et deux biscuits sortis du four.

Entre la maison et après mon passage de la sécurité, j'ai perdu je ne sais où une des deux pièces "repose nez" de mes Oakley de vélo. C'est en m'arrêtant à la boutique Oakley que je m'en suis aperçu. Alors devinez, j'ai dû acheter ce morceau qui venait avec un kit complet de pièces de rechange, mais pas compatible avec mon modèle de lunettes. Alors si l'un(e) d'entre vous avez des Road Flak Jacket, je vous donne le kit à mon retour. C'est un kit tout rouge complet incluant deux autres pièces repose nez. Je garde quand même les deux premières puisqu'il en avait quatre.

C'est la deuxième fois que je voyage en première classe. La première fois fût il y a bien longtemps lorsque mon père a opté pour le surclassement familiale sur un vol vers Paris à bord de Wardair. À l'époque, Wardair faisait référence sur le service premium et nous avions eu la tourelle d'un Boeing 747 à nous seul. Belle expérience pour de jeunes enfants que nous étions. À cette époque aussi, nous pouvions visiter le cockpit de ce géant du ciel en plein vol, de nuit comme de jour. On est bien loin maintenant de ce temps. 

Revenons au confort de Swiss Air. Premièrement, on nous interpelle tous par notre nom de famille. Ça change de certains airs bêtes d'autres concurrents. Je suis servi par la belle directrice de bord. Il faut dire que j'ai le tour avec les directrices de bord ;o)

Champagne Duval-Leroy brut en guise d'introduction et ce pendant tout le vol. Ça va me permettra de dormir un peu. Le service est impeccable, rien à dire. Petite nappe déposée sur la tablette. Choix de boeuf, poulet, cabillaud et polenta suisse. J'opte pour le filet mignon sauce au truffe pour souper. Un film (Taken 3), dodo et un généreux petit déjeuner au choix. 

Dodo, il faut le dire vite. Même en première classe, bien que confortable, je n'ai pas dormi une seconde. Je n'ai jamais dormi dans un avion. C'est probablement la vibration des turbulences ou celle des moteurs. Est-ce que payer pour un surclassement vaut la peine dans ce cas si je ne dors pas plus, probablement pas, mais le confort et le service vaut bien la moitié du surclassement. Le déjeuner est servi près de 2 heures avant l'atterrissage. Première ou seconde classe, ça fait une nuit très courte. Il fait très beau en descendant sur Zurich. 

Voici donc mon terrain de jeu pour les prochains jours. En arrière plan, le Jungfrau avec sa couverture blanche, en avant plan le Pilatus et le lac des Quatre Cantons. En arrière plan à gauche, le Gothard et Sustenpass. 



Guten Morgen de Zurich.

Le sommeil risque de me rattraper assez vite aujourd'hui.

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