samedi 25 juillet 2015

Jour 15 Zermatt dernier jour en vélo de montagne

Je me réservais au minimum une journée complète de randonnée sur les sommets de Zermatt mais j'ai préféré profiter encore du vrai vélo de montagne. Faut croire qu'ici, c'est facile d'avoir la piqure. Bromont étant maintenant une simple petite colline, je dois m'imprégnier encore une dernière fois de ces hauteurs. 

Retour pour une seconde fois cette semaine au sommet du Gornergrat. La vieille dame m'accompagne à nouveau. Arrivé au Gornergrat, les vélos sont sécurités à la station et je fais découvrir le Gornergrat à madame la suissesse. Et oui, un canadien sert de guide à une locale. Je connais maintenant bien l'endroit puisque ça fait maintenant trois fois que j'y mets les pieds.



Du sommet, il y a plein de possibilités et de parcours de randonnées, des plus faciles aux  plus difficiles comme cette descente sur le glacier, accompagnée d'un guide bien sûr. 


Avant de redescendre à vélo, nous empruntons le sentier de la crête qui mène au mont Hohtalli. En 2012, j'avais fait un petit bout, à la différence que le sentier était recouvert de 3 ou 4 mètres de neige. Aujourd'hui je réalise que j'ai dangereusement marché hors sentier, qui est aujourd'hui le vide. Passons. 



Je vais m'arrêter à mi-chemin de ce qu'a marché la vieille dame. J'ai fait un arrêt photos et vidéos pendant qu'elle s'aventurait plus près du sommet. 


Une pause les deux pieds dans le vide pour contempler le glacier Grenz qui prend sa source au sommet du Monte Rosa entre les monts Dufourspitze et Liskam tous deux à plus de 4500 mètres. Pour être sûr que vous ayez une idée de la pente, je n'ai pas les pieds levés en l'air, mais je suis bien assis sur un rocher, les deux pieds dans le vide. Ça peut donner le vertige. 


Le vélo de montagne est permis à partir de la station du Gornergrat vers le bas, et non vers le mont Hohtalli. Le sentier de la crête peut être dangereux par fort vent puisqu'il n'y a que le précipice des deux côtés. En mode randonnée, il n'y a pas de dangers.




Après le tour du propriétaire au Gornergrat, la décente commence. Cette fois-ci, je demeure attentif aux indications, ce qui permet bien sûr non seulement de demeurer sur la bonne route, mais aussi d'avoir différents points de vue. 



Il y a bien sûr le Cervin en tout temps à l'horizon, mais également de nouveaux lacs. 








En prenant une dernière pause devant l'ampleur du glacier du Gornergrat, un son sourd et puissant ce fait entendre. Un coup de tonnerre, une explosion. Il s'agit en fait d'une avalanche causé certainement par le glissement des glaces. La puissance du son est frappante et laisse croire que personne ne pourrait y survivre. L'histoire ne dit pas s'il y a eu mort d'homme ou blessures. 

Il y a une chose de sûr, les hélicoptères de secours balayent le ciel toute la journée, et ce tous les jours. Il s'agit souvent d'opération de secours pour aller chercher des randonneurs en fôret, en montagne ou sur l'un des glaciers. Pour cet incident, je ne suis pas resté pour voir s'il y aurait sauvetage. 


La descente se poursuit et mène au lac Riffel. Au premier jour, ces petites fleurs blanches m'avaient échappées. Une autre photo s'impose.


En descendant plus bas, un autre lac, j'ignore le nom puisqu'aucun panneau ne l'indique.


Depuis le point de vue sur l'avalanche, nous avons déjà quitté le sentier de vélo. Je voulais faire un autre sentier de randonneurs pour avoir (à défaut de me répéter) d'autres points de vue. Le sentier de vélo sera repris à la hauteur de Riffelberg après le lunch. 




À mi-chemin, un homme et deux femmes retraités nous font la remarque qu'il est interdit de rouler sur le sentier. Il nous demande de rejoindre le sentier de vélo. Je ne comprends pas nécessairement l'allemand, mais une chose est sure, NO BIKE est assez clair. Je lui réponds en français que je ne parle pas allemand. Il insiste. Les deux femmes gardent le sourire et peuvent comprendre que le touriste en moi est perdu. Mais celle qui me suit lui répond en allemand. C'est maintenant elle qui se fait insulter. Je descends un peu plus bas. Les trois randonneurs me rejoignent et l'homme me demande de rejoindre le sentier de vélo. Le hic, c'est que je dois soit remonter tout le sentier, soit continuer la descente jusqu'à Riffelberg pour reprendre le sentier. Mais lui semble penser que je peux me téléporter. 

Enfin bref, je les laisse passer, et je les redépasse pour rejoindre rapidement Riffelberg. 


À Riffelberg, j'entre à nouveau au restaurant où j'ai acheté de l'eau il y a deux jours. C'est le même cuisinier du Québec qui me répond. Je lui demande un lunch pour homme, il me sert une escalope de porc façon Suisse. Pendant ce temps, il raconte la même histoire à la suissesse qui m'accompagne. 



Direction le lac Grun. Au passage, on peut voir ci-bas le Riffelalp Resort et les sentiers marchés la veille. Sur le chemin du retour au lac, nous y repasseront devant pour prendre la route qui décents à Furi. 


Plus loin, la descente permet de réaliser que la route empruntée les deux derniers jours du côté de Findel est réellement impressionnante par son dénivelé et sa pente. 



En direction du lac Grun, j'entends le son d'un cor de montagne. Je change de direction et me retrouve un peu plus bas. Je m'improvise un sentier dans les herbes hautes et arbustes pour rejoindre le musicien. 


Après un détour au lac, la pluie se mets de la partie, alors petite pause dans un hôtel-resto de montagne pour prendre une collation. Après la légère pluie, un Defender 110 passe devant une petite maison de montagne qui semble abandonnée. On trouve même des Defender à plus de 2300 mètres d'altitude par des routes assez accidentées et abruptes. C'est la voiture parfaite pour cette montagne. 


Après la collation, nous quittons à nouveau le sentier de vélo pour prendre un autre sentier de randonneurs. Cette fois-ci, nous ne rencontrons aucun randonneur. La pluie les a fait fuir. Ce sentier sera plus accidentés et quelques sections sera fait à côté du vélo.



Encore une fois, le point de vue permet de voir la pente des sentiers des deux derniers jours et le village de Findel.



Voici encore une vue des sentiers roulés en vélo. 


Arrivé au Riffelalp Resort, le ciel se couvre pour de bon. L'orage s'installe au sud et n'arrêtera pas avant la nuit. Nous sommes à 2250 mètres, et il reste encore plusieurs kilomètres à rouler avant d'être à Zermatt. 


Au même moment, au nord le ciel est encore bleu lorsque l'on reprend la route. Celle-ci sera très abrupte, la plus abrupte que j'ai descendu. Je confirmerai sur mes données GPS une fois à la maison, mais c'est beaucoup plus de 25%. 


Il tombe une légère pluie et à mi-chemin, c'est le déluge. Il tombe même pendant un certain temps des grêlons. La pluie sera très forte jusqu'à Zermatt. 





J'arrive au magasin de location mouillé bord en bord, incluant mes bottes de rando. Il n'y a que mon sac à dos et le haut du corps qui resteront au sec. Vive le Goretex. Mes pieds seraient restés au sec mais c'est par les bas que l'eau a trouvé son chemin. 

Après une bonne douche chaude, je demande pour une seconde fois à l'hôtel de laver mes vêtements. Il m'en coûtera cette fois-ci 5CHF. Je dois faire ma valise ce soir, donc inutile de dire que je   ne voulais pas de vêtements mouillés dedans. J'en profite pour tout laver. 

Excellent souper à l'hôtel et demain, direction Genève sur le train de 8h00. 

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Super ! Nous découvrons la Suisse en même temps que vous ! Le tout agrémenté d'un journal agréable à suivre, assez "light" et sympathique .
Parfait pour les fans !!!!
Bonne suite et surtout... bon retour à Montréal !
AM

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