vendredi 31 juillet 2015
mardi 28 juillet 2015
Au-delà des montagnes
Voici une petite vidéo réalisée par tonton Jean
Bon visionnement
Merci spécial à Jean
dimanche 26 juillet 2015
Jour 17 Retour sur Montréal
Ce matin, levé un peu plus tard. J'ai le temps de refaire ma valise et terminer la rédaction des journées en vélo de montagne à Zermatt.
Je quitte l'hôtel en direction de l'aéroport de Genève après le déjeuner. Je fais le trajet en autobus en pensant que ce sera mieux, mais il faudra le double du temps qu'en train et il y a en plus des travaux sur la route empruntée.
Arrivé à l'aéroport, il y a foule. C'est plein à craquer et je n'avais pas pensé à ça. Il est 9h45 et mon vol quitte à 12h00. Je dois trouver l'endroit pour l'enregistrement, passer la sécurité, faire le tour des boutiques hors taxes, passer la douane et me rendre au quai d'embarquement. J'y arrive avec tout juste 10 minutes avant l'appel final.
Le vol s'est très bien passé, et ce sans turbulence.
Maintenant de retour à la maison, il faut déjà penser au retour au bureau dès demain matin.
Une autre aventure de terminée. J'ajouterai quelques vidéos dans les prochains jours ainsi que le résumé du séjour.
Merci de m'avoir suivi durant ce Tour de Suisse 2015
Jour 16 Genève
Avec tout ce bon temps passé à la montagne, il faut maintenant penser au retour à la maison.
Il est 8h00 lorsque je me rends au train. Il faut compter 3h45 pour se rendre à Genève en train avec un seul transfert à Visp. À Sion, j'ai la possibilité de changer pour un train beaucoup plus rapide, mais il faut attendre 35 minutes, pour arriver à la même heure. Je demeure donc dans le même train.
Cinq minutes justes avant d'arriver à Visp, je croise un train dans lequel mon frère et sa famille montent à Zermatt. Suivant mes conseils, ils sont allés visiter en famille le Gornergrat et Zermatt. Un détour obligatoire lorsque l'on met les pieds en Suisse.
Sur la route, le temps passe du gris foncé au blanc, et arrivé à Genève, au bleu clair en fin d'après-midi. Tout le long du lac Léman, l'eau est très agitée par les forts vents.
En arrivant à Genève, dépôt du bagage à l'hôtel et quel bonheur en arrivant. Il y a la climatisation dans la chambre. La nuit s'annonce récupératrice pour une première fois, avec toute cette chaleur des dernières semaines. À Zermatt, j'ai bien eu la climatisation naturelle puisque les nuits tombaient sous les 15C, mais rien ne vaut un air sec et frais pour bien dormir.
Saviez-vous qu'une loi en Suisse interdit l'installation de climatisation dans les maisons privées? Et oui, il n'y a que quelques hôtels qui y ont droit pour le tourisme. Même les édifices à bureau n'y ont pas droit.
Je prends un lunch sur la place du Mont Blanc avant d'aller marcher Genève. Les magasins sont fermés sur l'heure du lunch pour la majorité, alors je marche çà et là. J'ai déjà fait ma tournée touristique ici en 2012, alors inutile de courir les sites connus.
Le jet d'eau de Genève est fermé. Il arrive qu'il demeure fermé par grands vents, ce que nous avons eu ce matin. Il restera fermé toute la journée, peut-être aussi pour un bris.
Puisque je suis dans la capitale mondiale de l'horlogerie, et pas n'importe laquelle, celle de Suisse, j'en profite pour aller voir les montres. Je commence par Omega. Juillet 2015 marque la sortie de la Omega Aqua Terra 15 000 Gauss James Bond 007. Elle est magnifique. Il s'agit d'une montre de collection numéroté tout comme celle sortie en 2012 pour le 50ième anniversaire de James Bond. Cette nouvelle montre a un nouveau mécanisme qui résiste au magnétisme. À la différence de Rolex dont le boîtier sert de barrière anti-magnétisme, chez Omega, il s'agit de toutes les pièces du mouvement qui sont anti-magnétismes. Fait à noter, la boîte, aussi une pièce de collection, est immense pour une si petite montre. Je parle ici de deux fois la grosseur d'une boîte à chaussures.
Détour à la maison Tag Heuer pour voir la nouvelle Carrera Calibre 5 2015. Elle est présenté avec un cadrant à fond bleu et bracelet en cuir d'alligator bleu. Superbe montre. Dans une boutique pas très loin de Tag, les modèles Tag de fin de séries 2014 sont en rabais à 40%.
Je poursuis mon chemin et en passant devant Hublot, je vais voir la nouvelle montre Hublot pour Ferrari. Le top des tops en céramique et carbone. Elle ne pèse rien malgré son volume plus important que les autres montres. Une montre à série très limitée elle aussi qui vaut à elle seule le prix d'une voiture BMW Série 3.
Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Je passe même devant une boutique qui achète et revend des montres de seconde main. Il y a en vitrine une Girard Perregaux édition Ferrari. Elle se détaille 50% du prix du neuf. Il est possible d'acheter à cet endroit des Omega, Rolex, Girard Perregaux, Hublot et autres montres à moindre prix. Plusieurs viennent à Genève s'offrir une nouvelle montre et laisse ici en échange leur vieille montre, parfois des modèle de l'année, de quelques mois ou années, ou des vieilles montres de 25 et même 50 ans.
Il y avait justement un client qui venait d'acheter une nouvelle Hublot et qui était à cette boutique pour essayer de vendre son ancienne. Le propriétaire de la boutique a refusé d'acheter puisque le client n'avait pas la boîte originale, ni le livret d'instruction et ni les cartes de garantie. S'agissait-il d'une montre volée, je ne cherche pas à savoir. Toujours est-il que la Perregaux Ferrari 2000 était en excellent état dans sa boîte originale rouge Ferrari. Elle restera dans la vitrine à mon départ.
Je poursuis ma route. Genève respire l'argent. Boutiques de luxes, voitures de luxes et autres. Mais chose surprenante, après 18h, le centre-ville est vide.
Je poursuis ma route en zig zag entre boutique et bord de l'eau.
Voici la célèbre horloge fleurie de Genève entre le lac et la rue du Rhône (quartier de l'horlogerie).
Je retourne à l'hôtel me doucher et je reviens sur la rue du Rhône pour aller au Relais de l'Entrecôte. Il n'y est plus. Le 49 rue du Rhône est remplacé par un autre restaurant. Je consulte mon iPad, et il a déménagé quelques coins de rues plus loin.
À chaque visite à Genève, j'y vais. À la différence de ma dernière visite à l'ancienne adresse, le restaurant est beaucoup plus grand et est l'un des rares climatisés.
Pour ceux qui ne connaissent pas, il y a également trois autres restaurants identiques à Paris. Lorsque l'on y entre, on retourne 30 ou 40 ans derrières par la décoration BCBG. Ce ne sont que des femmes qui servent aux tables vêtues d'une robe noire et d'un petit tablier blanc. Chacune salue tous les clients à l'entrée. L'hôtesse est la même qu'il y a trois ans, pas que je m'en rappelle mais elle le dit à des touristes anglais qui y sont passés également en 2012.
La commande est simple. On nous demande ce que l'on veut boire et le type de cuisson. Simple, mais efficace. Tout le monde mangera la même chose, c'est à dire une petite salade verte en entrée, l'entrecôte servi avec fritte, et un désert au choix.
Grosse déception par rapport à 2012. À l'époque, il y avait le charme des lieux qui sentait l'histoire de la maison, et le service très personnalisé. L'entrecôte était amené à la table, coupé devant nous et servi qu'à moitié avec une généreuse portion de frittes. L'autre moitié était déposée sur un réchaud au centre de la table. Cette année, bien qu'une seule serveuse soit attitrée à ma table, l'entrecôte arrive directement dans l'assiette, toute petite perdue au milieu de la mer de frittes. J'avais oublié qu'il y avait deux services. Lorsque terminé, la seconde partie du minuscule entrecôte revient rejoindre mon assiette, et je ne demande pas de frittes supplémentaire.
Ça ressemble plutôt maintenant à un fast food, dans ce sens que tout se fait vite pour assurer le roulement, parce qu'il y a beaucoup de monde qui coure ce restaurant. Le personnel a également changé. Les très belles serveuses ont quittés, les plus vieilles sont demeurées, et la majorité est bête et très froide. On n'a pas l'impression qu'elles se plaisent à servir. Il n'y a plus cette petite ambiance d'autrefois.
Retour à pied jusqu'à l'hôtel pour faire la valise. Déjà la fin du séjour en Suisse après 17 jours ici. Dix jours à vélo de route en mode cyclosportif pour voir de magnifiques paysages, par cols et lacs de Suisse. Quatre jours supplémentaires pour arpenter les plus beaux sentiers en vélo de montagne à Zermatt.
Je ne rapporte qu'un jersey aux couleurs officielles de l'équipe BMC du Tour de Suisse 2015 (je sais, ce n'est pas Colnago, mais c'est quand même aux couleurs de la Suisse et rouge et blanc comme mon Colnago) couru en juin dernier.
samedi 25 juillet 2015
Jour 15 Zermatt dernier jour en vélo de montagne
Je me réservais au minimum une journée complète de randonnée sur les sommets de Zermatt mais j'ai préféré profiter encore du vrai vélo de montagne. Faut croire qu'ici, c'est facile d'avoir la piqure. Bromont étant maintenant une simple petite colline, je dois m'imprégnier encore une dernière fois de ces hauteurs.
Retour pour une seconde fois cette semaine au sommet du Gornergrat. La vieille dame m'accompagne à nouveau. Arrivé au Gornergrat, les vélos sont sécurités à la station et je fais découvrir le Gornergrat à madame la suissesse. Et oui, un canadien sert de guide à une locale. Je connais maintenant bien l'endroit puisque ça fait maintenant trois fois que j'y mets les pieds.
Du sommet, il y a plein de possibilités et de parcours de randonnées, des plus faciles aux plus difficiles comme cette descente sur le glacier, accompagnée d'un guide bien sûr.
Avant de redescendre à vélo, nous empruntons le sentier de la crête qui mène au mont Hohtalli. En 2012, j'avais fait un petit bout, à la différence que le sentier était recouvert de 3 ou 4 mètres de neige. Aujourd'hui je réalise que j'ai dangereusement marché hors sentier, qui est aujourd'hui le vide. Passons.
Je vais m'arrêter à mi-chemin de ce qu'a marché la vieille dame. J'ai fait un arrêt photos et vidéos pendant qu'elle s'aventurait plus près du sommet.
Une pause les deux pieds dans le vide pour contempler le glacier Grenz qui prend sa source au sommet du Monte Rosa entre les monts Dufourspitze et Liskam tous deux à plus de 4500 mètres. Pour être sûr que vous ayez une idée de la pente, je n'ai pas les pieds levés en l'air, mais je suis bien assis sur un rocher, les deux pieds dans le vide. Ça peut donner le vertige.
Le vélo de montagne est permis à partir de la station du Gornergrat vers le bas, et non vers le mont Hohtalli. Le sentier de la crête peut être dangereux par fort vent puisqu'il n'y a que le précipice des deux côtés. En mode randonnée, il n'y a pas de dangers.
Après le tour du propriétaire au Gornergrat, la décente commence. Cette fois-ci, je demeure attentif aux indications, ce qui permet bien sûr non seulement de demeurer sur la bonne route, mais aussi d'avoir différents points de vue.
Il y a bien sûr le Cervin en tout temps à l'horizon, mais également de nouveaux lacs.
En prenant une dernière pause devant l'ampleur du glacier du Gornergrat, un son sourd et puissant ce fait entendre. Un coup de tonnerre, une explosion. Il s'agit en fait d'une avalanche causé certainement par le glissement des glaces. La puissance du son est frappante et laisse croire que personne ne pourrait y survivre. L'histoire ne dit pas s'il y a eu mort d'homme ou blessures.
Il y a une chose de sûr, les hélicoptères de secours balayent le ciel toute la journée, et ce tous les jours. Il s'agit souvent d'opération de secours pour aller chercher des randonneurs en fôret, en montagne ou sur l'un des glaciers. Pour cet incident, je ne suis pas resté pour voir s'il y aurait sauvetage.
La descente se poursuit et mène au lac Riffel. Au premier jour, ces petites fleurs blanches m'avaient échappées. Une autre photo s'impose.
En descendant plus bas, un autre lac, j'ignore le nom puisqu'aucun panneau ne l'indique.
Depuis le point de vue sur l'avalanche, nous avons déjà quitté le sentier de vélo. Je voulais faire un autre sentier de randonneurs pour avoir (à défaut de me répéter) d'autres points de vue. Le sentier de vélo sera repris à la hauteur de Riffelberg après le lunch.
À mi-chemin, un homme et deux femmes retraités nous font la remarque qu'il est interdit de rouler sur le sentier. Il nous demande de rejoindre le sentier de vélo. Je ne comprends pas nécessairement l'allemand, mais une chose est sure, NO BIKE est assez clair. Je lui réponds en français que je ne parle pas allemand. Il insiste. Les deux femmes gardent le sourire et peuvent comprendre que le touriste en moi est perdu. Mais celle qui me suit lui répond en allemand. C'est maintenant elle qui se fait insulter. Je descends un peu plus bas. Les trois randonneurs me rejoignent et l'homme me demande de rejoindre le sentier de vélo. Le hic, c'est que je dois soit remonter tout le sentier, soit continuer la descente jusqu'à Riffelberg pour reprendre le sentier. Mais lui semble penser que je peux me téléporter.
Enfin bref, je les laisse passer, et je les redépasse pour rejoindre rapidement Riffelberg.
À Riffelberg, j'entre à nouveau au restaurant où j'ai acheté de l'eau il y a deux jours. C'est le même cuisinier du Québec qui me répond. Je lui demande un lunch pour homme, il me sert une escalope de porc façon Suisse. Pendant ce temps, il raconte la même histoire à la suissesse qui m'accompagne.
Direction le lac Grun. Au passage, on peut voir ci-bas le Riffelalp Resort et les sentiers marchés la veille. Sur le chemin du retour au lac, nous y repasseront devant pour prendre la route qui décents à Furi.
Plus loin, la descente permet de réaliser que la route empruntée les deux derniers jours du côté de Findel est réellement impressionnante par son dénivelé et sa pente.
En direction du lac Grun, j'entends le son d'un cor de montagne. Je change de direction et me retrouve un peu plus bas. Je m'improvise un sentier dans les herbes hautes et arbustes pour rejoindre le musicien.
Après un détour au lac, la pluie se mets de la partie, alors petite pause dans un hôtel-resto de montagne pour prendre une collation. Après la légère pluie, un Defender 110 passe devant une petite maison de montagne qui semble abandonnée. On trouve même des Defender à plus de 2300 mètres d'altitude par des routes assez accidentées et abruptes. C'est la voiture parfaite pour cette montagne.
Après la collation, nous quittons à nouveau le sentier de vélo pour prendre un autre sentier de randonneurs. Cette fois-ci, nous ne rencontrons aucun randonneur. La pluie les a fait fuir. Ce sentier sera plus accidentés et quelques sections sera fait à côté du vélo.
Encore une fois, le point de vue permet de voir la pente des sentiers des deux derniers jours et le village de Findel.
Voici encore une vue des sentiers roulés en vélo.
Arrivé au Riffelalp Resort, le ciel se couvre pour de bon. L'orage s'installe au sud et n'arrêtera pas avant la nuit. Nous sommes à 2250 mètres, et il reste encore plusieurs kilomètres à rouler avant d'être à Zermatt.
Au même moment, au nord le ciel est encore bleu lorsque l'on reprend la route. Celle-ci sera très abrupte, la plus abrupte que j'ai descendu. Je confirmerai sur mes données GPS une fois à la maison, mais c'est beaucoup plus de 25%.
Il tombe une légère pluie et à mi-chemin, c'est le déluge. Il tombe même pendant un certain temps des grêlons. La pluie sera très forte jusqu'à Zermatt.
J'arrive au magasin de location mouillé bord en bord, incluant mes bottes de rando. Il n'y a que mon sac à dos et le haut du corps qui resteront au sec. Vive le Goretex. Mes pieds seraient restés au sec mais c'est par les bas que l'eau a trouvé son chemin.
Après une bonne douche chaude, je demande pour une seconde fois à l'hôtel de laver mes vêtements. Il m'en coûtera cette fois-ci 5CHF. Je dois faire ma valise ce soir, donc inutile de dire que je ne voulais pas de vêtements mouillés dedans. J'en profite pour tout laver.
Excellent souper à l'hôtel et demain, direction Genève sur le train de 8h00.